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Vivre une Conversation Permanente avec Dieu

Dieu dans mon cœur : une révolution intérieure
Mon quotidien est devenu une conversation permanente avec Dieu. Si l’on est ébahi par l’intelligence artificielle qui tient dans une main, que dire de la présence du Créateur de l’univers dans son propre cœur ?
Dieu n’est pas un concept lointain ou une abstraction philosophique ; il est une Personne vivante, un Ami intime, celui qui nous veut du bien avec une tendresse infinie.
« Voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde. »
(Matthieu 28, 20)
Il y a 2000 ans, sur la terre de Palestine, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, a enseigné à un petit groupe d’individus — ses apôtres — comment traverser ce monde en Sa présence, dans la confiance et l’amour. Ce n’est pas un chemin réservé à une élite ; c’est une invitation universelle, toujours d’actualité.
Jésus : le Maître par excellence
Jésus est le maître absolu de la pédagogie divine. Longanime, miséricordieux, profondément bon et d’une douceur infinie, il a révélé un chemin que seule l’humilité permet d’embrasser.
Il n’enseigne pas par la contrainte mais par l’exemple, par le don total de soi, jusqu’à mourir sur une croix pour sauver ses créatures.
« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. »
(Matthieu 11, 29)
Il est l’ami dont j’ai toujours rêvé, l’Amour parfait, exclusif, intense, jaloux même, au point que toute autre forme d’amour humain en comparaison paraît souvent fade, impure ou intéressée.

Un amour si total qu’il transformerait, s’il était pleinement accueilli, la plus fidèle épouse en une âme éperdue de jalousie, si elle n’avait pas elle-même Dieu au centre de son cœur. C’est un amour qui brûle tout ce qui est imparfait en nous pour nous rendre capables d’aimer véritablement.
Le chemin, la vérité et la vie : l’expérience des premiers disciples
Un tout petit groupe d’élus, à travers les siècles, a confirmé dans sa propre chair ce que le Christ a annoncé : il est le chemin, la vérité et la vie.
« Jésus lui dit : “Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père sinon par moi.” »
(Jean 14, 6)

Bien sûr, les premiers disciples furent impressionnés par ses miracles : rendre la vue aux aveugles, ressusciter les morts, apaiser la tempête… Mais ce ne sont pas les prodiges qui les ont véritablement convertis. Ce qui les a bouleversés, c’est l’expérience de la vérité, de la liberté intérieure et de l’amour absolu.
Ils ont goûté à la réalité d’un Dieu qui libère, qui pardonne et qui donne la vie en abondance.
Trouver l’eau dans le désert : le cri du témoin
Je suis de cette race de pèlerins qui, lorsqu’ils trouvent une source d’eau en plein désert, ressentent un désir brûlant de le crier à tous. Comment se taire quand on a trouvé Celui qui étanche toute soif ?
« Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. »
(Jean 4, 14)
Il faut pourtant imaginer ce paradoxe tragique : un monde assoiffé à l’extrême et, pourtant, indifférent à l’offre de l’eau vive. La plupart des gens refusent même d’écouter. Leur cœur est lourd, accablé, détourné par les mirages du monde.
Alors que reste-t-il ? L’amour. Le vrai, le pur, le silencieux. Celui qui continue d’offrir, même sans retour immédiat. Celui qui accepte que seul Dieu puisse toucher les âmes quand elles seront prêtes.
Notre rôle est de tendre une carte, discrète mais fidèle, pour ceux qui, un jour, en auront besoin.
Ce jour-là, ils sauront où puiser.
Le rôle du disciple : obéir et se donner
En tant que disciples, nous avons un rôle crucial : obéir.
Pas une obéissance aveugle, servile, mais une obéissance libre, amoureuse, confiante.
« Celui qui a mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime. »
(Jean 14, 21)

Obéir à Dieu, c’est renoncer à nous-mêmes, à la chair, à l’argent, à toutes les vanités éphémères du monde. C’est devenir lumière et sel pour ce monde assombri et corrompu.
Non par des discours interminables ou des reproches amers, mais par la démonstration vivante de ce qu’est une vie habitée par Dieu.
Jésus lui-même a évangélisé non seulement par ses paroles — toujours vraies, toujours pleines de vie — mais aussi, et surtout, par ses gestes, par sa manière d’être, de regarder, de guérir, de pardonner.
Nous devons devenir l’évangélisation tranquille, cette lumière douce mais implacable qui attire sans contraindre, qui éclaire sans violenter.
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. »
(Matthieu 5, 14)
L’épreuve de la fidélité : quand tout semble vain

Il arrivera que, malgré nos efforts, tout semble inutile.
Que personne n’écoute, que les âmes paraissent endormies, voire hostiles. Cela aussi, Jésus nous l’a annoncé :
« Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui tiendra bon jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »
(Matthieu 10, 22)
La mission chrétienne est d’abord une mission de fidélité, pas de résultats visibles. Semer dans les larmes, attendre dans l’espérance, confier à Dieu le fruit du travail.
L’appel final : Devenir un reflet du Christ
Dieu ne nous demande pas de convertir les foules par nos propres forces. Il nous appelle à devenir des icônes vivantes de son amour, des reflets de son infinie patience et de sa miséricorde.
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. »
(Luc 6, 36)
Le reste Lui appartient. À Lui l’œuvre invisible, mystérieuse, dans les cœurs.
À nous, l’humilité du serviteur inutile, mais profondément aimé.
« Ainsi vous aussi, quand vous aurez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »
(Luc 17, 10)