Un chapelet en plastique bleu

En discutant avec mon hôte avant d’aller me coucher. Je lui confesse que je ne prie pas le chapelet tous les jours. Il m’explique que c’est une demande de la Sainte Vierge elle-même par les apparitions de Fatima. Cela a probablement inspiré mon rêve. Ca et peut-être les 10h à extraire un bracelet d’un bois d’ébène dur comme la pierre.

J’étais en marche, en itinérance comme quand j’étais sur le chemin de Compostelle. Dans une auberge qui est celle de l’image sur mon blog où l’on voit un homme en sac à dos. Une image générée par une intelligence artificielle. Il y avait deux femmes. Une plus jeune et l’autre plus âgée. Je voulais leur vendre des bijoux en bois mais je n’en avais plus. Alors je leur vends des chapelets que je possède mais que je n’ai pas fabriqué. Je reconnais ce chapelet dans mon rêve. C’est celui que j’ai dans ma poche. Je l’ai trouvé sur le chemin. Un chapelet en plastique bleu qui s’est cassé et que j’ai réparé. Là où j’ai perdu tous les autres, parfois beaucoup plus précieux, jolis et soigné, celui-ci ne m’a jamais quitté.

Parfois le plastique est plus précieux que l’ébène

Dans mon rêve j’en ai deux et je décide de les vendre à ces femmes. Clairement je me sens escroc de le faire. Parce que je ne les ai pas fabriqué, même pas acheté et ils sont en plastique bleu. Quand je leur tends les chapelets, elles les trouvent magnifiques et me les achètent immédiatement au prix que je demande. Les femmes regardent le chapelet qu’elles viennent d’acquérir. Comme si elles avaient acheté le plus beau des bijoux dans le plus précieux des métaux. Je regarde la plus jeune qui a dans les mains le chapelet que j’utilise aujourd’hui. Elle à l’air tellement heureuse. Je pense à tous les kilomètres que j’ai parcouru avec ce chapelet et les heures de prière qui l’habite. Je suis nostalgique et je reconnais qu’elle a de la chance de l’avoir.

Ce matin je regarde mon chapelet en plastique bleu très différemment. Comme le bracelet en bois d’ébène que j’ai terminé hier. Et je me souviens que parfois le plastique est plus précieux que l’ébène. Je dirai mon chapelet aujourd’hui et -je le promet à la Sainte Vierge et à Dieu en vous prenant à témoin- tous les autres jours de ma vie.