Sculpter en itinérance

Je viens d’effectuer un test de trois jours deux nuit avec la globalité de mon matériel qui doit me permettre de travailler le sculpter en itinérance. Le premier test est absolument concluent. Quelques interrogations subsistent sur la solidité de ma charrette à bras et son poids global, notamment dans les côtes. Je repars ce matin pour une marche plus longue avec quelques côtes et j’aurais une idée plus juste.

En plus du matériel de sculpture, j’ai également une table pliante qui me sert d’établi et une chaise. S’il fallait, je pourrais m’en passer mais on ne rajeunit pas et travailler par terre risque de solliciter un dos déjà bien exploité par mon sac.

Une fraternité de prêtres et de moines particulièrement inspirants

Sculpter en itinérance est une idée qui à germée lors de ma marche sur le chemin de Compostelle. Un pèlerinage en grande partie effectué dans la pauvreté où souvent j’ai eu envie de proposer quelque chose pour ne pas à avoir à toujours demander la charité. Pouvoir être der temps à autre dans l’échange et non plus en permanence dans la demande et l’attente.

Je pars à l’instant rejoindre une fraternité de prêtres et de moines particulièrement inspirants. Je suis très chanceux d’être accueilli dans cet endroit de recueillement absolument magnifique. Dans environs 3 jours de marche, je les aurais rejoins et s’ils sont d’accord, j’y resterai une semaine pour travailler mon catéchisme et mon bois. C’est mon deuxième pèlerinage vers cette fraternité en plus d’y être aller en voiture pour la messe. Je suis heureux à l’idée de m’y rendre. La sensation étrange de “rentrer à la maison”.