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La Lumière de la Conscience : Entre Don et Réception

L’Unité entre Donner et Recevoir
Là où je suis, il n’existe plus de différence entre donner et recevoir, entre aimer et être aimé. Ces notions que l’on croit distinctes s’effacent pour révéler une seule et même réalité. C’est un état d’harmonie profonde, un équilibre où l’acte d’amour devient à la fois un élan et un retour.
Je ressens une gratitude infinie pour cette compréhension, un sentiment d’émerveillement face à cette unité. Pourtant, cette clarté s’accompagne d’une frustration grandissante : plus je comprends, plus il m’est difficile de partager pleinement cette vérité. Les mots peuvent témoigner, mais seul Dieu peut véritablement éclairer les âmes.
La Douleur de Voir Sans Pouvoir Guérir
Il est douloureux de voir mes semblables souffrir tant pour si peu. La condition humaine est souvent marquée par l’ignorance de vérités simples, et cette ignorance engendre des peines évitables. J’aimerais tant pouvoir transmettre cette lumière, cette paix intérieure, mais je suis limité par mes propres imperfections, par mon manque d’humilité.
C’est là la rançon de la sagesse : voir, comprendre, mais être impuissant à transformer directement les autres. Chacun doit parcourir son propre chemin. Cette souffrance, je la confie à Dieu, le seul ami qui puisse pleinement la recevoir et l’accueillir.
Le Deuil de l’Ancien Moi
Je n’ai pas encore terminé le deuil de l’homme que j’étais. Cet homme qui trouvait du réconfort dans les consolations sensibles, qui cherchait des certitudes dans l’éphémère. Je vous aime, profondément, et souvent, j’aimerais être avec vous, parmi vous, à partager vos joies et vos doutes.
Mais aujourd’hui, je suis comme un affamé devant la vitrine d’une boulangerie, réalisant qu’il n’aura plus jamais faim. Une faim qui m’a tant accompagné, qui définissait mon existence, mais qui aujourd’hui a disparu. L’esprit peine à accepter cette transformation, à se détacher d’anciennes habitudes de pensée.
La Réalisation : Une Épreuve pour l’Esprit
Imaginez que vous découvriez que “deux et deux font quatre” n’a toujours été qu’une illustration, un repère temporaire pour l’esprit. Que se passe-t-il lorsque vous réalisez que ces fondations étaient des échafaudages et non des vérités immuables ? Il faut du temps pour s’en remettre, pour reconstruire une perception du monde sur de nouvelles bases.
Je suis un prisonnier libéré de la grotte de Platon. Mon esprit limité est mis à rude épreuve par cette nouvelle lumière. Les ombres sur le mur ne sont plus des vérités, mais simplement des reflets déformés de ce qui est réel.